Coucou nous revoilà ! On est toujours on the road bien loin de notre contrée, mais ce blog nous permet de garder des liens et c'est chouette. On est aussi super content de lire vos commentaires : ça nous fait faire un aller retour vrtuel dans notre pays.
Un merci spécial à tous les copains de Pierre et Paul de l'école de Tavel qui prennent du temps pour envoyer des messages !! Continuez, toute la famille vous lit avec grand plaisir.
Au fait, les gagnantes de notre petit jeu de la dernière fois sont les maîtresses de l'école primaire de Tavel, on va rajouter un cinquième matelas sur le toit ! On vous l'a pas dit mais il faudra penser à faire la vidange du camion avant de partir !!
Nous avons donc quitté la Turquie à Trabzon. Arrivés le lundi, notre bâteau n'était prévu que le mercredi. Nous avons patienté deux jours où nous avons visité le musée de la ville (poussièreux et désuet), joué au baggamon, tourné un peu en rond et répondu vingt fois à Pierre que "non, le bâteau n'allait pas couler, qu'on aurait assez d'essence pour arriver !!!! ". Il faut dire qu'un de nos jeux préférés ces derniers jours était de se raconter des films ou des livres lus. Et moi, comme une idiote je lui ai raconté ...Titanic !!
Bref, le jour J, pour un départ à minuit, nous nous sommes présentés à 15 heures. Quand les enfants ont vu le bâteau, ils étaient un peu déçus car ils s'attendaient à un bâteau flambant neuf de croisière à la mamie Jeannine !!
Mais à notre grande surprise, lorsque nous sommes entrés et que nous avons découvert nos cabines (genre boite à chaussures des années 50 !!), Pierre s'est exclamé : "Ah ! et bien là je suis rassuré !". On ne sait toujours pas de quoi, surtout quand on regarde de près la tête du type qui montre les consignes de sécurité !!
Après notre installation, Gilles est allé manoeuvrer le camping car dans la soute. Notre cube était bien rangé entre plusieurs tonnes de tomates et de concombres.
Nous sommes bien arrivés, comme prévu le lendemain. Juste un petit arrêt en pleine mer d'une demi heure. Ayant demandé à un vieux russe pourquoi on n'avançait plus, il m'a répondu qu'on avait perdu une encre !! Vous pensez bien que j'ai gardé l'info pour moi !!!
Pierre sourit, Paul fait l'imbécile !
Notre paquebot de croisière ...
A Socchi, malgré un passage de douane assez long (5 heures), nous n'avons eu aucun souci administratif et surtout rien à payer, contrairement à ce qu'on nous avait dit, notamment pour la soit disant assurance obligatoire.
En cette après midi, les enfants étaient un peu l'attraction vivante de la douane. Des douaniers venaient nous parler en Français et comble de l'ironie, c'est une douanière qui m'a montré sa carte d'identité !! En fait elle avait un prénom français : Antoinnette. La copine de maman, comme Pierre et Paul, l'ont surnommé avait un sourire en or (au sens propre et figuré). Les enfants furent surpris de voir tant de trésors dans cette caverne....buccale !
Premier bain de notre toutou de garde, gentiement offert par Pierre-Yves et Béa à notre départ. Il en avait bien besoin après 5 heures à la douane.
A Socchi, nous profitons de la mer ou du moins du bord de mer car il a des méduses partout.
Paul tente de reduire à néant ces satanées soucoupes visqueuses.
Mais ce qui nous a le plus surpris à l'arrivée en Russie, ce sont les tenues vestimentaires des filles. Elles sont pratiquement toutes perchées sur de très hauts talons avec des habits plutôt légers à comparer avec les tenues turques ! Du coup Pierre et Paul m'ont demandé pourquoi je ne mettais pas de talons comme elles. Quand je leur ai répondu que c'était la meileure manière pour eux d'avoir une maman avec un nez écrasé, le débat a pris fin !!
Dans un jardin derrière la Capitainerie du port de Socchi au soleil couchant.
Le 1er mai nous avons suivi le cortège (plutôt de style militaire) jusqu'à la mosaïque de Lenine.
Trois p'tites dames qui ont du coffre
Après deux jours passés dans cette ville, nous avons repris la route en nous arrêtant une dernière fois au bord de la mer car on savait que nous ne reverrions pas une étendue d'eau avant longtemps. Près de Dagomys nous avons trouvé un bord de mer tranquille pour une nuit paisible. Le soir, petit feu sur la plage où Pierre et Paul se sont démenés comme de vrais robinsons pour trouver des morceaux de bois.
Le lendemain, nous avons roulé une bonne partie de l'après midi. Et si jusqu'à présent en Russie nous n'avions eu aucun contrôle de police, celui là, on s'en rappellera. A chaque changement de commune, il y a des sortes de barrages policiers. En général, il est matérialisé par un stop, que personne ne respecte, et une cabane de police. En général, à chacun de ces barrages, nous ralentissons et passons ensuite lentement devant les policiers plus intrigués par le camping car que par nous à l'intérieur. On nous avait pourtant prévenu des policiers un peu zélés qui veulent se faire de l'argent avec des prétextes d'infractions plus ou moins vrais. On s'était juré de ne jamais payer quoique ce soit. Juré, juré, sauf que ....
Ce jour là, Gilles a ralenti devant le stop mais ne s'est pas arrêté : la police nous arrête et demande les papiers du véhicule. Gilles les montre et là petite parenthèse, en fait on était un peu inquiet car à la douane on ne nous avait pas fait payer l'assurance et on a toujours pensé que c'était un oubli, ce qui nous arrangeait bien d'ailleurs ! Mais pour le coup, ça nous mettait peut être en infraction devant cet agent de police qui pouvait se servir de cet argument pour nous soutirer quelques roubles.
Gilles a suivi le policier dans la cabane. Revenu quelques minutes plus tard, il avait laché 500 roubles au policier véreux qui lui en demandait 2000 !! Juré on paiera jamais sauf que le petit Gilou il a eu peur du policier qui lui a prouvé qu'il n'avait pas stoppé au stop ! Alors le petit Gilou tout penaud il a sorti son billet de 500 en disant qu'il avait que ça ! Et quand il est revenu au camion et que flo lui a dit : T'as pas payé au moins ??? Il a dit que si parce qu'il s'est pas senti très à l'aise le petit gilou devant ce policier qui le sermonait comme un petit garçon. De plus dans la cabane, y avait un espèce de chien qui hurlait dans une cage toute rouillée, de quoi ajouter un peu plus de piment à la situation.
Flo : Et l'assurance il t'en a parlé ?
Gilles : Non
Flo : Ben alors pourquoi t'as payé ???
Gilles : A cause du chien ...
Flo : Bon d'accord mais c'est la dernière fois, hein, juré ?!